L’éclairage public, au-delà du confort, soulève des enjeux majeurs : sécurité, préservation de l’environnement et sobriété énergétique, exigeant des choix éclairés et collectifs.
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L’éclairage public, au-delà du confort, soulève des enjeux majeurs : sécurité, préservation de l’environnement et sobriété énergétique, exigeant des choix éclairés et collectifs.
L’éclairage public est un sujet de société à part entière, question sur laquelle vous avez d'ailleurs été nombreux à nous faire des retours lors de la concertation citoyenne menée en 2021 en nous indiquant que la politique d'éclairage public était à réviser. Entre sécurité des voies pour les usagers d’un côté et sobriété énergétique ainsi que pollution lumineuse nuisible à la biodiversité de l’autre, ce sujet divise.
Le constat est pourtant présent : les communes, d’une manière générale, ont eu l’habitude d’éclairer sans compter ; hyper-densité des points lumineux, hyper-couverture du territoire, hyper-amplitude de l’éclairage, les superlatifs ne manquent pas.
Le résultat aujourd’hui est que de nombreuses voiries privées sont éclairées sur le budget public, tout comme certains endroits peu fréquentés, créant parfois des disparités, voire, des non-sens. Le parc d’éclairage public est par ailleurs vieillissant et énergivore.
Dès lors, dans le plan de sobriété énergétique lancé par le gouvernement en 2022, visant à réduire de 40 % la consommation énergétique du pays et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, les collectivités territoriales sont évidemment au 1er rang des concernés. Avec le chauffage, l’éclairage public fait en effet partie des 15 mesures fléchées par le gouvernement, impactant directement les collectivités territoriales.
Avec l'application de l'extinction de l'éclairage public de 23h à 5h, la commune s'est déjà inscrite dans cette démarche (voir notamment le journal « Coeur de Balme » d’avril 2022).
Malgré tout, le travail réalisé en partenariat avec Energie et Services de Seyssel, la régie d’électricité, a permis d’identifier un nombre conséquent de points lumineux à rénover, au-delà de ceux superflus (108 sur 216 à La Balme de Sillingy).
Aussi, de nombreux points lumineux ne sont ou ne seront prochainement plus alimentés. Un point arrêté ne signifiera pas que le moindre danger est négligé mais répond à deux idées principales : le point n’est pas structurant et/ou l’opportunité de couvrir le lieu tant sur site que dans le temps relève de l’initiative privée.
Dans cette période de bascule au niveau national, un temps d’adaptation va être nécessaire pour chacun, tant les habitudes sont ancrées, mais l’objectif est posé : moins éclairer mais mieux éclairer dans une optique de sécurité.